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Carnet d'Art de Ludo

17 mai 2008

Northern State : Rap de filles ???

"Northern State parkway" aux Etats-Unis, c'est la voie rapide qui relie Long Island à New York, c'est aussi le nom que ces rappeuses des beaux quartiers ont choisi en 2000 pour se faire une place sur la scène hip hop new yorkaise. Sous l'aile bienveillante d'Adrock, des Beastie Boys, elles partagent l'affiche avec The Roots, De La Soul, ou ESG. Au moins, sur ce coup-là, on est loin du gangsta!northernstate

Sprout-Northern State : "Pour nous, le truc le plus original et différent à faire, c'était d’être des MCs, de faire du rap. C’est drôle, c’est une idée complètement ridicule pour 3 femmes comme nous, vu d’où on vient et la manière dont on a grandi. Soyons des rappeuses et retournons le truc en étant des MC engagées et féministes qui ont des choses à dire, mais à notre façon. Et faisons nous une place dans un style musical qui est souvent très sexiste et misogyne et qui n’est pas forcément un endroit pour des femmes comme nous.
On a travaillé avec Adrock des Beastie Boys sur cette chanson et quand on a commencé à écrire les paroles et qu’on s’est vu en studio pour partager nos idées, il nous a dit « Cest pas mal mais il faut plus de snaps ». « Pardon, des snaps ? ». « Des insultes ! Il faut que vous soyez plus agressives, il faut être plus méchantes, rentrez chez vous et écrivez plus de snaps ! »"

Source : Tracks / Arte

Rendez-vous sur http://www.myspace.com/northernstate

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3 mai 2008

Tanxxx : Rock'n' Roll Comixxx !

Tanxxx, née Mathilde Arnaud à Parthenay en 1975, est une auteure de bandes dessinées française. Tanxxx a écrit et dessiné Rock Zombie aux éditions des Requins Marteaux, en 2005. Son univers est influencé par Jamie Hewlett (Tank Girl, Gorillaz), Jaime Hernandez, Charles Burns, Daniel Clowes. Elle a entre autres collaboré au magazine Psikopat et au collectif Sierra Nueva. Sa dernière BD, Double Trouble, est sortie chez Les Enfants Rouges début 2007, et son recueil d'illustrations Tanxxx, chez Charrette, en décembre 2006. En 2008 sa collaboration avec Lisa Mandel doit sortir chez l'éditeur KSTЯ. En dehors de la bande dessinée, Tanxxx exécute de nombreuses affiches rock sérigraphiées.

Voilà pour le côté wiki, sinon Tanxxx fait vraiment beaucoup d'affiches rock : Pelican, Aqme, Unsane, No Means No, Mumakill ...

 

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=103250484

3 mai 2008

Guillermo Arriaga : las plumas de Mexico

Né à Mexico en 1958,

Guillermo Arriaga écrit depuis le début des années 1990. Il est notamment l'auteur de Un doux parfum de mort (Phébus 2003), salué par la critique. Sa collaboration avec le réalisateur mexicain Alejandro Gonzales Inarritu a débuté avec Amours chiennes (2000), dont il a écrit le scénario et qui a obtenu le Grand Prix de la semaine internationale de la critique au festival de Cannes. Guillermo Arriaga est également le scénariste de Powder keg, de 21 grammes , de Babel et Trois Enterrements.

3 mai 2008

Staya.net : Culturellement Différent...

 stayavisuel1 - L'histoire :
Staya.net fut l'un des premiers webzine français à s'intéresser de prés à la scène dite "alternative" française, et internationale. En 2003, quelques étudiants décident de monter ce projet baptisé "staya" ( ancien nom du ska). Jusqu'en 2006, le site se hisse parmi les sites des plus recommandés en matière d'actu musicale. Courant 2007, le site doit faire l'objet d'une restructuration, et aux vues des travaux la fine équipe qui fonda le webzine Staya.net est prise de panique. Remaniement du personnel de rédaction, travaux de designing, rien ne sauvera ce petit lieu de culture et de convivialité où régnait la passion de la musique. En 2008, les 4 fantastiques (les 4 fondateurs)  laissent le site en ligne en tant qu'archives...

Et avec le bateau, ce sont les espoirs et le travail de l'équipage tout entier qui coulent.

2 - Nostalgie :

Oui ! Ce n'est pas hasard si nous parlons de staya.net, puisque c'est quelquechose qui fait parti de moi. Et oui, au-delà de l'art qui me touche, je peux aussi parler de ce que l'art et la passion de l'art peuvent créer. J'ai passé 4 années à rédiger articles, chroniques, interviews et autres reportages pour Staya. Il y a beau dire, même si les débuts dans le métier sont difficiles : il est agréable de se prendre pour un mini critique quand on a entre 16 et 20 ans.
Quoiqu'on en dise, grâce à ça, de beaux de moments se retrouvent à jamais dans ma mémoire de gamin : Première entrevue avec les wriggles, les premiers riffs de "Smoke On the Water", un chanteur de déportivo qui se croit cleptomane quand il est bourré, "U Mass" de Pixies, Gnawa Diffusion et le System Weed, se retrouver assis prés de Alisson Mosshart, le vieil Igguane sous l'eau, un Banon en sueur sur la scène du Confort Moderne...

J'en reveux !

2 mai 2008

Udaipur : Eau, terre et ciel...

La ville indienne d'Udaipur, entourée par les lacs Pichola, Fateh Sagar et Swaroop Sagar est l'une des plus belles villes du Rajasthan, à l’atmosphère très agréable de ville de province. Elle a servi de décor au James Bond Octopussy et à Le Tigre du Bengale (film, 1959) de Fritz Lang. Elle est citée comme lieu de naissance, la ménagerie du râja plus précisement, de la panthère Bagheera dans le Livre de la jungle de Rudyard Kipling, sous l’orthographe d'Oodeypore.

La ville, située à 577 m d’altitude, comptait 389 317 habitants au recensement de 2001

Udaipur

Le City Palace, le palais du Rânâ au bord du lac Pichola. Sa partie la plus ancienne est le Raj Aangan, la cour royale qui date de 1571. Régulièrement agrandi au cours du temps, c’est un enchaînement labyrinthique de palais : Manak Mahal, le palais de rubis, Zenana Mahal, le palais des femmes, Dilkusha Mahal, le palais de la joie, Chini Chitrashala, le salon chinois carrelé de faïences chinoises et hollandaises, Moti Mahal, le palais des perles, Sheesh Mahal, le palais des miroirs… Une partie a été aménagée en hôtel, tandis que le reste est devenu un musée.

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4 mars 2008

Shine A Light - Les Stones en salle obscure

LE FILM (sortie le 16 avril)

shinealight

Avec « Shine a light » Martin Scorsese réalise son rêve de toujours : filmer les Rolling Stones, le groupe qui incarne le rock'n'roll à lui tout seul. Le gang qui a escorté toute son oeuvre. Cette rencontre cinématographique donne naissance au film musical événement : "Shine A Light". De la préparation à la performance, entrecoupé d'images backstage et d'archives, 16 caméras et les plus grands chefs opérateurs internationaux captent l'énergie légendaire de Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Ron Wood lors de leurs concerts au Beacon Theatre à New York. « Shine A Light » : dans l’intimité d'un groupe mythique – et du plus rock'n'roll des cinéastes !

L’ALBUM (B-O) --  (2CD – Sortie le 7 avril)

CD1

Jumping Jack Flash

Shattered

She Was Hot

All Down The Line

Loving Cup – with Jack White

As Tears Go By

Some Girls

Just My Imagination

Faraway Eyes

Champagne & Reefer – with Buddy Guy

Tumbling Dice

Band Introductions

you Got The Silver

Connection

CD2

Sympathy For The Devil

Live With Me – with Christina Aguilera

Start Me Up

Brown Sugar

(I Can’t Get No) Satisfaction

Paint it Black

Little T&A

I’m Free

Shine A Light

1 mars 2008

Prefuse 73

Guillermo Scott Herren, plus connu sous le nom de Prefuse 73 est un compositeur de musique électronique et de hip-hop.

prefuse73_01_716072

Il utilise divers noms d'emprunt notamment Prefuse 73, Savath & Savalas, Delarosa and Asora, et Piano Overload. Il débuta sa carrière en tant que DJ dans une petite boîte de nuit à Atlanta. Aujourd’hui il est signé sur le label Warp Records.

Depuis "Vocal Studies", le barcelonais s'est fait la main. Le dernier LP "Preparations" en album ou vynil + disque ne déroge pas à la régle, il surprend par son excellence. Pour les novices, si vous aimez l'électro et la trip hop vous devriez être comblés.

 

1 mars 2008

Bilbao : Le Musée Guggenheim

               Le musée Guggenheim conçu par l'architecte californien Franck O Gehry est une merveille. Sa structure de titane ondule harmonieusement et sait capter chaque rayon de soleil pour que la lumière naturelle pénètre chacune des salles d'expositions. 

Guggenheim_bilbao

Ce temple dédié à l'art moderne qui se situe sur les rives du Nervion, a donné a la ville de Bilbao un nouveau souffle et une image dynamique et moderne, celle  d'une cité prête à entrer sans complexe dans le troisième millénaire. Le musée s'articule autour d'un vaste atrium baigné de lumière, sur trois niveaux. Vous pourrez admirer la collection permanente, des œuvres d'artistes de l'ensemble  du XXe siècle, des avant-gardes artistiques du début du siècle, l'art pop des années 60 et 70 sans oublier les expressionnistes abstraits.

GUGGENHEIM

19 février 2008

Alcalà de Henarès et sa Plaza Cervantes

Alcala_de_henares_plaza_cervantesAlcalá de Henares est une commune d'Espagne, située dans la province de Madrid (Communauté autonome de Madrid). Sa population est d'environ 200.000 habitants (2004) et a l'honneur de figurer au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1998. Elle est aussi la ville natale de plusieurs illustres personnages, parmi lesquels : Miguel de Cervantes, auteur de Don Quichotte, et Manuel Azaña, dernier président de la Deuxième République espagnole. Alcalá fait partie de la région du "Corredor del Henares", dont elle est la capitale.
(Wikipédia)

Il est à noter que le centre-ville d'Alaclà dans son intrégralité est classé au patrimoine de l'Unesco. Vous pouvez y visiter la maison de Cervantes gratuitement, ainsi que l'Université qui vaut vraiment le détour.


Merci à Wal, de m'avoir fait découvrir le temps d'un week-end cette belle citée.

18 février 2008

Persépolis

persepolisAvant tout, dire ouvertement les choses : Persepolis est un film bouleversant, humaniste mais jamais mièvre, qui fait chialer souvent et rire à peu près tout le temps. C'est l'œuvre d'un petit bout de femme qui a la sagesse des vieux philosophes, la causticité des gamines espiègles qui veulent toujours avoir le dernier mot, la pugnacité des filles qui ne se laissent pas marcher sur les pieds par les fossoyeurs de liberté. Que Marjane Satrapi raconte ici sa propre histoire a le mérite de nous faire comprendre immédiatement d'où ce caractère-là tire sa sève - de l'adversité des temps traversés. Que cette histoire se confonde avec celle de l'Iran basculant de la monarchie à la République islamique, puis dans la dictature répressive lui confère une précieuse dimension pédagogique. Et qu'elle ne soit racontée qu'avec des images dessinées et animées permet de laisser de côté la question du réalisme, mélangeant sans encombre divagations imaginaires et sérieux documenté. Mais à vrai dire, Persepolis nous touche pour une autre raison... Coup de clairon Par-delà l'étonnante réussite graphique du film et ses partis pris casse-cous mais payants (comme la direction des acteurs qui prêtent leurs voix aux personnages, dans un numéro d'équilibrisme entre naturalisme et pur verbe de cinéma), c'est la façon dont Satrapi et Paronnaud nous envoient leurs idées en pleine poire qui sidère. Car si Persepolis parle de l'Iran d'avant, c'est l'Occident d'aujourd'hui qu'il regarde. Il faut voir comment Marjane et sa famille tiennent coûte que coûte à conserver leurs principes alors que tout les pousserait à se coucher devant l'oppresseur : le coup de clairon résonne alors dans nos consciences avachies. Un exemple en forme de subtil va-et-vient : exilée en Autriche, Marjane adolescente sympathise avec un groupe de punks de pacotille, et adopte rapidement leurs codes. Plus tard, dans une soirée, elle s'insurge du nihilisme crétin de ces jeunes gens pour qui la révolte n'est qu'une attitude facile. Adulte, revenue en Iran, mal mariée et pleurnichant sur son sort, c'est cette fois sa grand-mère qui lui fait la leçon sur le mode : «L'important, c'est de s'émanciper et d'être fidèle à soi-même !». Les questions posées par Persepolis trouvent dans sa forme la plus belle des réponses : l'évocation en noir et blanc de l'Iran des heures sombres est encadrée par la scène en couleurs de son arrivée en France. Les couleurs de la liberté ? Pas si simple, car il se dégage une grande mélancolie de ce prologue-épilogue, comme si quelque chose d'elle-même s'était perdu dans le voyage. Mais ce n'est qu'un trompe-l'œil : son ironie, sa sincérité et son désir de bousculer les préjugés sont passés dans son œuvre, et Persepolis-le film en est la preuve magistrale.

Persepolis2





Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (Fr, 1h35) animation

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